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1993 Très inhabituel ...

dimanche 31 octobre 2021, par Redacteur

Ecris de la main de notre maman

Début 1993, je vis mon mari calculer ce qui lui rester à effectuer de temps pour obtenir une retraite.
Cela m’étonna, car de sa part, cela était si inhabituel !
Jamais il ne s’était soucier de cela. il aimait beaucoup son travail. il le faisait avec plaisir et consciencieusement. il ne calculait pas son temps.
A ce moment il ne lui restait plus que quelques mois à effectuer pour avoir sa retraite.

Mon mari n’étant pas un homme à se plaindre. Je me pose des questions, je le voyais très fatigué, les traits tirés, que pensait-il, se pouvait-il qu’il eu d’autres douleurs qu’il me taisait pour ne pas m’affoler, moi qui me faisait déjà tant de soucis sur sa santé ?

Je suis persuadée maintenant que quelque chose le tracassait. Quelque chose qu’il me taisait. La suite me donna raison.

Début Aout 1993, il fut enfin en vacances. Nous devions profiter de ces congés pour rénover notre cuisine, nos moyens ne nous permettant pas de le faire faire, nous avions encore notre dernier fils en étude.
De toute façon mon mari mettait toujours un point d’honneur à faire ces choses de la vie. Il avait des "doigts d’or". Tout ce qu’il entreprenait était très bien fait.
Mais il paraissait si fatigué que je réussi a l’en dissuader. Il résista bien un peu, mais il céda.
Nous avons donc passé ces vacances à nous reposer.
Il reprit son travail fin Août 1993.

Courant Septembre 1993, il eut à nouveau très mal à l’estomac. Par trois fois nous consultâmes, mais cela ne s’arrangeait pas. Le docteur l’examinait bien à chaque fois.

Alors que nous dinions son bras gauche se mit à bouger frénétiquement, devant notre étonnement il nous dit qu’il avait un mal fou à le maîtriser.

Le 29 Octobre 1993, mon mari rentra vers 18h et me dit qu’il n’arrivait pas à monter deux étages. Cela lui était déjà arrivé l’après-midi.

Le 30 Octobre 1993, nous allions chez le docteur, il lui trouva de l’eau dans les poumons et l’hospitalisa.
Dans cette triste situation le docteur n’était pas à incriminer car lors de la visite du 25 Septembre 1993, il nous fit souffler dans un appareil. Alors que j’eus bien du mal à atteindre la moitié de l’appareil, mon mari, lui, le fit presque exploser. Mon mari me consola en me disant que l’aiguille de cet appareil était très dure à faire bouger.