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Avril 1961 (Boom)

vendredi 28 avril 1961, par Redacteur

Première permission donc retour en France en Mars 1961, les frais de transport sont à la charge du personnel.

  • Le 10 Avril 1961 : Mon Papa est à Lesmont (Aube)
    Je vais t’apprendre quelques chose qui m’a assez choqué ! Il y avait une nouvelle convocation, arrivée de ce midi qui m’attendait. Je pars demain.
  • Le 14 Avril 1961
    J’ai regagné Hamoudia.
  • Le 15 Avril 1961
    Cet après-midi, je suis allé à Reggan avec le chef.
    De retour à Hamoudia. Je te joins un bon pour que je puisse recevoir ta bague "initiale CD".
  • Le 18 Avril 1961 :
    J’ai attrapé un rhume, peut être le changement de climat mais il commence à se passer avec cette chaleur.
  • Le 21 Avril 1961 :
    Je t’écris maintenant de Reggan car je suis arrivé ce matin. Hier soir à 7h, le chef m’a appris que j’étais "muté" à Reggan. SP 88798 AFN.
  • Le 23 Avril 1961
    Aujourd’hui Dimanche, on travaille comme d’habitude, tout ceci est du au jour "J" qui va avoir lieu dans un ou deux jours. Il faut toujours être dehors même si ont n’a rien à y faire. Demain je suis de garde de nuit.
  • Le 24 Avril 1961
    Cette lettre est écrite de Hamoudia, mais tu vois je suis arrivé ici, nous étions 3 camions pour un ou deux jours. Les précautions pour les expériences militaire. Le soleil tape.
  • Le 25 Avril 1961 Jour J
    Jour "J" à Hamoudi, tu vois ce ne sera pas encore pour cette fois ci mais rassure toi car je crois que c’était la dernière bombe. Elle était légèrement plus forte que la dernière.
    Elle est partie à 6h08, nous étions tous mobilisé avec les camions, comme la dernière fois, pour se sauver en cas de changement de vent. il paraît même que les expériences militaires vont cesser.
  • Le 26 Avril 1961 :
    Nous sommes rentrés d’Hamoudia hier soir très tard, vers 11h. Ce matin les trois chauffeurs avons quartier libre mais tu vois je reviens de travailler quand même. Il fallait à tout prix rebâcher les camions.
    Ces temps si, le courrier ne nous arrive plus il n’y a presque plus d’avions qui atterrissent, juste le ravitaillement. Dans quelques jours, cela sera peut être rétabli.
  • Le 27 Avril 1961 :
    Je suis assez fatigué, je vais allé faire une sieste.
  • Le 28 Avril 1961 :
    Ce matin 5h30 nous partons en patrouille ou plus spécialement en promenade dans le désert.
    Ont était en tout 9 camions, camions mitrailleur et radio parmi moi.
    Nous devions aller voir le falaises rouges accompagné d’un lieutenant.
    A 11h nous étions presque arrivés car il y a d’ici au moins 30 kilomètres mais un camion est tombé en panne. Il a fallut le réparer mais comme nous n’avions aucune pièce de rechange il a du resté accompagné des deux autres camions comprenant le personnel.
    Nous avons pris le chemin du retour mais à 2 kilomètres un autre encore y est resté. Nous étions tous à bout.
    Pendant midi tous les véhicules qui étaient encore en état de marche eux ne pouvaient non plus continuer leur route, l’essence s’évaporait avant même d’arriver au carburateur, il fallait à chaque instant arroser d’eau la tuyauterie.
    Comme nous avions besoin nous aussi de cette eau qui était toute chaude, pour boire il fallait attendre 2h de l’après-midi.
    Afin que les moteurs refroidissent et que nous puissions reprendre notre route.
    Il n’y faisait pas bon, nous n’avions pas d’ombre et il fallait resté sous la bâche brulante du camion. En plus de cela le lieutenant comme nous tous avait complètement perdu le nord, nous avions beau franchir une hauteur on ne voyait que l’horizon et aucune trace du camp de Reggan. Je croyais savoir ce que c’était le désert du Sahara mais ce n’était pas vrai, aujourd’hui seulement je m’en suis rendu compte.

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