Comme pour les écoliers en leurs remettais un "certificat de bonne conduite" alors qu’il venait comme beaucoup d’autres, de vivre durant plusieurs mois dans des secteurs d’essais nucléaires.
Bienvenu sur le site qui va vous racontez la vie d’un jeune français appelé sous les drapeaux durant 28 mois entre Septembre 1959 et Juin 1962.
28 mois avec la bombe atomique et le désert Saharien.
Articles les plus récents
-
Certificat de bonne conduite
5 juin 1962, par Redacteur -
Juin 1962
22 juin 1962, par Redacteur– Le 20 Juin 1962 :
Ce matin vers les 10h le feu s’est déclaré dans un dépôt de pneus et je te jure que ça y allait ! Le 22 Juin 1962 :
Hier après-midi nous avons passé la visite de libération. Le 26 Juin 1962 :
Encore 2 jours, ce matin nous avons rendu le paquetage, nous avons payé l’avion et eux nous ont payé notre billet de train. J’ai été libéré et renvoyé dans mon foyer , embarqué par "V.A.M" le 29 Juin 1962 à destination de "Paris". J’ai repris ma vie (...) -
Autorisation de passage par voie aerienne
26 juin 1962, par Redacteur -
Titre individuel de transport sur avion militaire
29 juin 1962, par Redacteur -
Avril 1962
18 octobre 2021, par RedacteurDu 7 Avril au 24 Avril 1962, je suis en permission pour mon mariage avec ma fiancée, j’ai demandé une prolongation qui m’a été refusée. Retour impératif au camp le 27 Avril 1962.
Photo de mariage de notre Papa et de notre Maman, un petit hommage à notre maman qui a souffert des évènements elle aussi, je pense qu’elle y a bien le droit elle aussi à cette reconnaissance Le 27 Avril 1962 :
Retour à In Amguel.
Ce matin le capitaine m’a fait appelé (celui à qui j’ai envoyé mon télégramme pour la (...) -
Album
18 octobre 2021, par RedacteurSi vous vous reconnaissez ou si vous reconnaissez l’une des personnes présente sur une de ces photos, n’hésitez pas à nous contacter.
Sur cette photo, à In-Manguel le 25 Juin 1961 notre papa avec son copain Fortier.
Quelques autres photos ou nous serions heureux de connaître les noms des figurants. -
De retour de l’enfer atomique ... 1962 / 1963
28 octobre 2021, par RedacteurEcris de la main de notre maman.
Afin d’échapper à cet enfer de chaleur de froid alternés, nous avons décidé mon fiancé et moi de nous marier. Nous pensions vraiment que mon mari n’aurait pas à retourner au Sahara en demandant une prolongation de permission. Mon mari était alors non plus appelé mais "maintenu sous les drapeaux". Nous nous sommes mariés le 14 Avril 1962 mais sa prolongation de permission fut refusée. Un télégramme de l’Armée lui enjoignit de rejoindre le plus vite possible son unité. (...) -
Début des signes ... 1964 / 1978
29 octobre 2021, par RedacteurEcris de la main de notre maman.
En 1964, il commença à avoir de très grosses anémies (beaucoup trop de globules blancs), le docteur qui le soignait à l’époque parlait de "formule sanguine inversée". Après un traitement vitaminé tout redevenait normal. Cela m’angoissait car tous nos proches s’apercevaient de la pâleur de mon mari et certains ne se génait pas pour me faire certains reproches. Pourtant je prenais grand soin de mon mari. Cela me blessait énormément, mais je les excusais car cela prouvait (...) -
1980 Ceux qui n’y sont pour rien !
30 octobre 2021, par RedacteurEcris de la main de notre maman.
Vers 1980, il fut pris de douleurs oculaires. Comme il utilisait beaucoup sa voiture de fonction (il était contremaître - agent technique) il devait se garer car devant ses yeux passaient énormément de points blancs cela formait alors une énorme tâche blanche. il attendait un peu que ça passe et tout redevenait normal, il pouvait repartir. Le médecin diagnostiqua et parla de migraines ophtalmiques. L’ophtalmologiste lui, ne vit rien de spécial, mais mon mari (...) -
1993 Très inhabituel ...
31 octobre 2021, par RedacteurEcris de la main de notre maman
Début 1993, je vis mon mari calculer ce qui lui rester à effectuer de temps pour obtenir une retraite. Cela m’étonna, car de sa part, cela était si inhabituel ! Jamais il ne s’était soucier de cela. il aimait beaucoup son travail. il le faisait avec plaisir et consciencieusement. il ne calculait pas son temps. A ce moment il ne lui restait plus que quelques mois à effectuer pour avoir sa retraite.
Mon mari n’étant pas un homme à se plaindre. Je me pose des (...)